L’ADN mitochondrial, dont on se sert pour tracer les migrations humaines, se transmet pratiquement inchangé de mère en fille, excepté quelques rares mutations. J’ai donc la même formulation, le même ADNmt que mes aïeules de lignée maternelle: ma mère, sa mère, et ainsi de suite.
Quand je remonte cette chaîne, la première à vivre en Nouvelle-France est Marie Targer, venue de La Rochelle.
La première femme d’origine française exécutée pour meurtre en Nouvelle-France, Gillette Banne, est ma neuvième arrière-grand-mère du côté de ma grand-mère maternelle:
Banne, Gillette [décaïeule ou 9x arrière-grand-mère] mère de Bertault, Élisabeth Thérèse Isabelle [nonaïeule ou 8x arrière-grand-mère] mère de Laurence, Nicolas [octaïeul ou 7x arrière-grand-père] père de Laurence, Jean-Baptiste [septaïeul ou 6x arrière-grand-père] père de Laurence, Jean-Baptiste [sextaïeul ou 5x arrière-grand-père] père de Laurence, Joseph [quincaïeul ou 4x arrière-grand-père] père de Laurence, Joseph [quartaïeul ou 3x arrière-grand-père] père de Laurence, Grégoire [trisaïeul ou arrière-arrière-grand-père] père de Laurence, Mathias [bisaïeul ou arrière-grand-père] père de *** [aïeule ou grand-mère] mère de *** [mère] mère de Lagacé, Sophie
Il y a un bon moment que je n’ai écrit un billet en français; c’est le sujet qui m’y amène.
Ce Noël, Edmund m’a donné un livre, Hélène’s World: Hélène Desportes of Seventeenth-Century Quebec, centré sur la première personne de souche française à naître en Amérique (ou du moins, la première qui ne soit pas morte durant sa petite enfance).
Je l’ai mentionné à ma mère et la conversation a vite tourné vers le sujet de la généalogie. Elle a récemment développé un intérêt pour ce sujet et même suivi un cours. Comme j’ai toujours été intéressée par le sujet, elle a partagé avec moi les notes qu’elle avait assemblé sur les lignées de son grand-père paternel et ses grands-parents maternels.
J’ai jeté un coup d’oeil sur les outils disponibles pour organiser l’information et choisi un logiciel libre, Gramps, qui peut être utilisé sur diverses plate-formes (Windos, Mac OSX, Linux). Ayant déjà les lignées paternelles pour trois de mes arrière-grands-parents, j’ai commencé à remonter les lignées maternelles. Continue reading “Je me souviens”→
There is no need to embrace everything about the victim of a crime in order to denounce that crime.
I can support Charlie Hebdo’s right to free speech and even agree with some of the things they publish while disagreeing with other parts of their content and recognizing that they can also be racist and misogynist.
I can support Charlie Hebdo and oppose racism.
I can oppose both Dieudonné’s ideas or jokes and their censorship.
I can deplore Islam’s tenets and defend the right to practice it.
I can support rationalism atheism while disagreeing with prominent atheists.
I can condemn colonialism and terrorism.
And yes, I realize that I can hold these opinions and voice them because I am one of the lucky people who not only was raised in a democracy (Canada) and now arguably lives in another (the US), but also had the benefits of fantastic parents, education, middle class, being white, etcetera.
Mohamed overwhelmed by fundamentalists: “It’s rough, being loved by idiots…”
Why is anyone asking seriously whether cartoons of Mohamed (or any other naughty cartoons) should be published? Why is anyone asking whether the people murdered at Charlie Hebdo “asked for it”, “deserved it”? And why is anyone hesitating for a moment to answer “Yes!” to the first question, and “Are you fucking kidding me?” to the second?
I’ll tell you, I’m damn tired of people who want to protect free speech as long as it’s pleasing and fluffy and considerate. Unobjectionable, accommodating speech is not an endangered species; controversial speech is what needs to be free, and protected. (That includes posting irreverent cartoons and outrageous articles, not committing murder, so we’re clear.)
And on a related topic, I’ve had it up to here with the privileged telling the marginalized, the colonized, the subjugated to be patient and wait for good things to fall out of the social piñata by magic. Women, visible minorities, LGBTQ, handicapped, and other marginalized people have never achieved, and will never achieve, anything by being demure and polite. Sure, we need the diplomats and the peace-makers but we also need the firebrands and the shit-stirrers. Otherwise, nothing ever changes. For those who don’t know, Charlie Hebdo pretty reliably challenges the powerful on behalf of the marginalized.
While I’m at it, here’s another thing I’m fed up with: one-size-fits-all mentalities. No, not all Muslims, and not all men, and not all white people, and so forth… Not all any one characteristic defines anybody. At least two Muslims were killed in the attack on Charlie Hebdo: a police officer and an employee of the magazine. Ahmed Merabet was not terrifically happy of the treatment he sometimes received as a Frenchman of Arab origin, and as a cop. I bet he didn’t agree with everything Charlie Hebdo published (I sure don’t), but his job was to protect the place because of the 2011 firebombing, and he did his job with professionalism. If you have a problem with “those people”: show some fucking respect.
In conclusion: if you are qualifying your support for free speech with “Of course the cartoonists and journalists of Charlie Hebdo shouldn’t have been killed, but…” then fuck you. And if you think “I don’t have anything against the Muslims, but…” then fuck you.
Plein de petites choses cette semaine. Une grosse tempête de vent à Seattle jeudi dernier, des arbres abattus, pannes d’électricité dans beaucoup de foyers — dont le nôtre. Heureusement, le courant a été rétabli chez nous vendredi soir, mais j’ai une amie qui n’avait toujours pas de courant hier (lundi). Jeudi soir était également le soir du party de bureau, qui s’est très bien déroulé malgré la tempête et la circulation exécrable.
Du magasinage, des cartes de Noël à envoyer, de l’emballage de cadeaux, des visites, etc. ont occupé la fin de semaine. En perspective: du ménage à faire cette semaine.
This year I’m taking to heart the admonishment to “Give experiences, not stuff.” I’ve been trying to select presents that won’t end up in a closet or basement (or landfill!): tickets for shows, memberships, etc. I hope it works out, and that people will be pleased with the choices. I know there is a thrill to opening a big box and seeing a shiny present inside, so I’m a little tremulous about this new approach. I think they’re nice presents, though!
Cette année, je prends à coeur le conseil de “donner des moments, pas des objets”. J’ai tâché de choisir des cadeaux qui ne finiront pas dans un placard, un sous-sol… ou un dépotoir: par exemple, des billets pour des spectacles, des abonnements, etc. J’espère que les destinataires seront contents; je sais que c’est excitant d’ouvrir une grosse boîte et d’y trouver un cadeau mirobolant. J’ai un peu d’inquiétude, mais on verra bien. Je crois que ce sont de bons cadeaux et je veux qu’ils plaisent.
Pour notre séjour du Temps des Fêtes, nous aurons deux cuisiniers acharnés: Edmund et notre amie Linda. Ils ont déjà annoncé un duel gastronomique. Edmund a soumis le menu suivant:
Soupe à l’ail Cassoulet Salade verte Pain
Soupe à l’oignon Agneau rôti Purée de pommes de terres et racine de céleri Haricots verts avec jus de citron et persil Poires au gratin
Et le reste du groupe offre des encouragements… 🙂
For our upcoming Holiday stay in Sequim, we’ll have two fiercely dedicated cooks: Edmund and our friend Linda. They called each other out for an Iron Chef duel this weekend. Edmund posted his initial menu:
Garlic soup Cassoulet Green salad Bread
Onion soup Roast leg of lamb Mashed potatoes and celery root Green beans with lemon juice and parsley Pears au gratin
Tête de cochon que je suis, j’ai travaillé de chez moi lundi et mardi. J’ai même travaillé de plus longues heures que d’habitude parce que je voulais terminer certaines tâches avec soin. Ce matin, la température grimpe lentement au-dessus du point de congélation; c’est toujours enneigé dans mon coin (mais pas au centre-ville), mais ça fond lentement. Je suis quand même partie une demi-heure plus tôt que d’habitude, par prudence. Pendant ce temps, il fait 16 C chez nous, me dit maman…
Lundi soir la neige et la glace ont commencé juste à temps pour l’heure de pointe. Edmund et moi devions rencontrer des amis entre le centre-ville (où je travaille) et chez nous (à la limite nord de la ville). C’est un peu étrange mais ça nous permettait d’éviter le pire du trafic… Ce qui ne veut pas dire d’éviter tout le trafic.
Au retour, les rues auraient dû être à peu près désertes, et la neige avait beaucoup diminué. Ben le trajet qui prend normalement 15 minutes (j’avais justement vérifié samedi dernier) a pris deux heures! Les rues brillaient comme des patinoires, avec une bonne épaisseur de glace, et nous roulions — de temps en temps au moins nous roulions — pare-choc à pare-choc. Nous avons rencontré au moins une demi-douzaine d’autobus en panne (les nouvelles disent qu’il y a eu plus d’une centaine d’autobus incapable de continuer).
Ce matin, tout était toujours gelé et les autobus avaient toujours les plus grandes difficultés dans les pentes. J’ai décidé de rester ici et de travailler en pyjama! J’avais emporté mes dossiers du bureau hier soir. En regardant les photos du jour dans le journal local, dont plusieurs sont prises à quelques coins de rue, je suis contente de ma décision. Je vais possiblement remettre ça demain car la température n’a jamais monté au-dessus de 0 C et les rues n’ont donc pas dégelé; la nuit va être froide pour la saison et on nous annonce d’autres averses de neige pour demain après-midi.
Bien sûr, ce serait juste une petite neige ordinaire au Québec, mais personne ici n’est équipé pour ces conditions… surtout pas la ville. Seattle possède en tout et pour tout 12 déneigeuses qu’elle garde pour les points clef comme le pont reliant la ville à Bellevue et Redmond (grosses banlieues genre Laval, où se trouvent des industries comme Microsoft).